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Une Mélodie perdue
22 janvier 2023

Chapitre 1. ECRIRE SUR SOI - 1

Consignes

Utilisez le "je", soyez sincère avec vous-mêmes et vous apprendrez des choses

DECRIVEZ

1. Votre plus grande peur

2. Pour quoi voulez-vous qu'on se souvienne de vous ?

                                                                                                             

1. Comme ça je dirais que c'est celle de vomir. Celà fait 20 ans que ça ne m'est pas arrivé, et c'est une angoisse au quotidien. J'ai peur que cela m'arrive dans la nuit, c'est surtout une angoisse du soir, même si j'en anticipe les signes autour de moi quand je suis à l'extérieur. La meilleure chose qu'il puisse m'arriver est peut être que cela m'arrive justement, dans un cadre bienvaillant et attentionné. Ou alors j'ai peur que cela arrive à quelqu'un d'autre ? Après tout, c'est aussi une angoisse, de la voir, de l'entendre. C'est une anticipation de chaque instant car il génère en moi de la méfiance et du ressentiment. C'est instinctif enfait, à l'instant par exemple, quand j'écris ces lignes, j'ai entendu mon voisin tousser. De suite j'ai senti mon coeur se contracter et come un coup en haut de l'abdomen. J'ai l'oreille gauche qui s'est tendue et certains souvenirs qui sont revenus. Je me rappelle par exemple de l'ambiance difficile qu'il y avait chez mon frère quand j'étais ado. J'étais au lycée et il m'avait proposé de passer deux jours avec lui et sa copine de l'époque Sylvette. Ce soir là, on a loué un film assez tard et le fait qu'il m'invite à manger tard et que je ne puisse pas refuser m'angoisser. Il a de plus fini un vieux restant de steak dans le frigo qui ne me disait rien qui vaille. Après avoir manger, nous sommes allés louer ce film et je me suis couchée toute angoissée dans le noir de l'appartement. J'aurais voulu que quelqu'un soit là pour accueillir mon angoisse, j'aurais voulu en parler, j'aurais voulu qu'on m'écoute... J'étais tétanisée, en boule dans mon lit, a essayé de trouver le calme et de ne pas les déranger. Mais, alors éprise de mes angoisses, j'ai entendu mon frère se lever et aller dans la salle de bain. Puis un gros splash dans les toilettes. Je savais qu'il avait été malade, même si le bougre faisait les choses très silencieusement. Ca m'a tétanisée d'angoisse, mais le voir revenir plus léger et soulagé m'a fait beaucoup de bien. J'ai pu ensuite trouvé le sommeil. Il m'avait dit, alors que nous étions dehors pour louer ce film : "qu'il se sentait tout patraque". Je me rappelle de son ton de voix. Je me rappelle lui avoir demander comment il se sentait déjà à ce moment-là.

Il y a eu aussi cette fois où j'ai vomi dans mon sommeil. C'était la dernière fois, j'étais petite et je ne me suis pas rendue compte de se qu'il m'arrivait. Quand je me suis réveillait au matin j'ai pu constaté ce qui c'était passé. La veille au soir, j'avais dit à mon père que je ne voulais pas manger d'oeufs au plat. Il m'avait convaincu d'essayer quand même. J'ai été malade.

Il y a eu cette fois où un clodo a vomit dans une poubelle en face de laPoste. Puis cette fois où un mec a vomi la quantité de toute une journée sur les tables du bar où on était avec les copines.

Il y a eu cette fois à l'école primaire où clarisse a vomi sur mon classeur, et cette fois où j'ai croisé Cindy dans le couloir qui se dirigeait vers le lavabo du couloir avec des bulles qui sortait de sa bouche.

Je ne sais pas de quoi tout cela est fait mais aujourd'hui, tout ce que je peux faire, c'est constaté que mon métabolisme est très bas, faire du sport pour me permettre de faire passer ce qui coince, me masser le ventre tous les jours, ne pas manger le matin, amener mon bol alimentaire au nécessaire, pas de plats transformés, réduire les glucides, les sucres, et surtout les lipides (qu'ils soient bons ou non). Voilà où j'en suis rendue de mes restrictions. Aujourd'hui (depuis plusieurs mois) j'ai une douleur constante à la gorge et sur tout le côté droit qui m'empêche de m'endormir. J'ai mangé une pomme à 17h et j'ai eu beau faire du sport, je sens qu'elle est coincée. Je n'aurais pas dû prendre un p'tit dèj ce matin, même si j'avais faim. Si je veux pouvoir m'allonger avant 22h30, il me faut manger avant 18h30. Je ne sais pas si mes douleurs au ventre sont corrélés à ma phobie de l'émétophobie. En réalité, c'est une question que je me pose tous les jours. Une chose est sûre c'est que ça ne s'arrange pas. Peut être cette peur est-elle l'arbre qui cache la forêt ? J'ai besoin d'être rassurée constamment, j'ai besoin que l'on me prenne dans les bras je crois aussi. J'ai peut être besoin que l'on s'intéresse à moi. J'ai besoin que l'on me dise que tout va bien se passer, que je peux me laisser aller, lâcher prise, qu'il y aura tout le temps quelqu'un pour répondre à mes pleurs. Quand j'étais chez mes grands parents, une fois, ma cousine toussait beaucoup. Et j'avais tellement peur de l'entendre vomir que je gémissais pour couvrir sa toux. Mes angoisses me poussait à me tordre dans mon lit et à gémir pour que quelqu'un vienne me rassurer. Je n'ai pas pu dire que mon angoisse venait des bruits de ma cousine car j'avais trop honte. Les parents de ma cousine sont venus à tour de rôle toute la nuit pour me rassurer. Cela m'a beaucoup touché mais j'avais conscience de les empécher de dormir. Ici à l'appart avec mes collocs, et avant que je parte, j'ai anticipé la gastro générale et me suit imaginer comment j'allais réagir. Sauf que je sais déjà. Unefois j'étais en Auvergne en séjour de vacances adaptés avec des Personnes en Situation de Handicap. Ils ont tous été malades les uns après les autres. Après mon collègue animateurs, on passé notre temps à aspergé les pièces de spray antiviraux aux huiles essentielles. Ce moment je l'ai vécu difficilement, passant le plus clair de mon temps enfermée dans la salle de bain, les mains sur mes oreilles. A dire vrai j'ai toujours eu du mal avec les bruits fécaux également. Mon pauvre collègue a passé son temps à torché des derrières et à vider des bassines; tant dis que moi je ne pouvais pas faire grand chose, tétanisée dans la salle de bain. J'ai cependant pu réaliser quelque chose qui est bizarrement un bon souvenir. Nous avons acheter énoooormément de coca. Mais il fallait le dégazéifié. Alors j'ai défait les bouteilles, pris des verres en plastiques et des cuillères; et dans la seule chambre où la maladie n'avait pas encore été, j'ai confié aux motivés la mission de touiller ensemble pour enlever les bulles. Leur force à rire dans une situation pareille et leur légèreté me ressourcer. Dès qu'ils arrêtaient de touiller je les recadrais gentiment en leur disant : "Allez ! Touille ! Touille !" et ça les faisait beaucoup rire. Je n'oublierais jamais ce moment d'amour où j'ai reçu toute la légèreté du monde dont j'avais besoin. Suite à cela, j'ai privé tout le monde de foie gras pour le nouvel ans. Les filles qui avaient été les plus malades ont fait la tête toute la soirée et je trouvais cela très bizarre. Après avoir été si malades, elles étaient à prendre à nouveau un risque ? Cela m'échappait complètement...

2. [Pourquoi voulez-vous qu'on se souvienne de vous ?] Purée, pas facile... Je veux qu'on se souvienne de moi pour tous les sourires, l'écoute, les rires, la couleur que je vais apporter au monde. LEs atmosphères que je créer, les musiques ou les odeurs que je composerais. Je veux que l'on se souvienne de moi à travers des souvenirs personnels. Je vais créé une odeur de parfum qui te ramènera un moment de ton enfance si joyeux qu'il te suffira d'ouvrir le flacon pour te sentir mieux. Je vais créer un tableau qui va t'en t'émerveiller qu'il te suffira de le regarder une fois pour te sentir complet(e). Je vais assembler des sons qui vont instinctivement t'amener dans une ambiance chaleureuse et saine qui t'appaiseront. je ne veux pas que tu te rappelles de ma personne, de ma tête, de mon nom. Je veux juste que mes créations t'aident à revenir à toi. Je veux être une forme, une typologie, une saveur, qui va envoyer instinctivement ton cerveau sur un coussin de réconfort. Je veux que tu te sentes compris(e)s, entendue, que tu te détendes grâce à ce que je vais créer pour toi.

Ok c'était peut être une réponse à côté de la plaque... Voyons... Je veux qu'on se souvienne de moi pour les réponses que je vais t'aider à trouver. Je veux que tu te souviennes de moi pour le déclic, pour la libération, pour la réalisation de ton potentiel, pour ton élévation vers tes rêves. Je veux qu'on se souvienne de moi pour la personne gentille, chaleureuse et attentive aux détails. je veux que l'on se souvienne pour quoi ? Pour avoir accomplit tout ce dont elle rêvait malgré les doutes, les peurs et les échecs ! Je veux qu'on se souvienne de moi comme de la personne qui meurt sans regrets ! Et qui a aider des milliers de gens à travers le monde ! Je veux qu'on se souvienne de moi pour la grande libératrice et révélatrice que je serais ! Je veux qu'on se souvienne de moi comme de la personne qui a vu juste, qui a toucher juste; et qui est capable de passer au-delà des mots, des faits, des émotions et des pensées qui ont animé m(a)on interlocuteur-ice. Je veux qu'on se souvienne de moi pour ce que je vais inventer.

 

 

 

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