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Une Mélodie perdue
20 décembre 2022

pourquoi les gens se mettent en couple ?

Cette nuit je n'arrivais pas à dormir. Toute la soirée, j'ai pensé à l'amour (au sens eros), aux lamas bouddhistes et aux gens de l'église. Et j'ai eu cette réflexion, mais... S'il ne nous manque rien, pourquoi recherchons nous l'amour de l'autre ? je veux dire... S'il n'y a pas de vide en nous, si nous avons apprit à nous aimer, à aimer ce qui nous entoure, nous n'avons pas besoin d'être aimer de quelqu'un. nous sommes déjà complets. Nous sommes entier, avec en nous le sentiment d'abondance et tout l'amour du monde. Tout ce dont nous avons besoin est déjà là. Les personnes qui cherchent l'amour coûte que coûte, qui sont en demande d'approbation, ont tendance à effrayer. Je dois dire que mon ancien copain pouvait de temps en temps me donner l'impression de s'aimer à travers mes yeux. Il avait une éducation difficile, avec un père exigeant, autoritaire et pratiquant une masculinité toxique. Enfin... Je ne veux pas le psychanalyser. Ce que je ressentais moi lorsque j'étais avec lui c'est qu'il faisait tout pour me plaire. C'était comme si il n'était pas tout a fait à  l'aise avec lui-même, comme si sa personnalité restait à l'intérieur de lui. Il pouvait se faire aimer par beaucoup de filles différentes, il n'était pas très exigeant envers elles. Lui, avait un corps impeccable et un très beau visage, mais il acceptait que ça ne soit pas le cas de ses partenaires. Lorsque l'on trouve l'amour universel, celui qui nous aime, celui que l'on aime, celui qui nous entoure partout et tout le temps, c'est comme si... L'autre n'avait plus autant d'importance. On ne recherche plus quelqu'un pour nous donner de l'amour, puisque l'on a déjà tout en nous et autour de nous à chaque instant. Le calme, l'appaisement, la confiance, la serennité de se dire : "quoiqu'il se passe, tout ira bien pour moi". Je n'ai besoin de rien prouver, de rien accomplir, je suis validée, complet, appaisé chaque jour.. Je ne suivrais que mon coeur partout où j'irais et je n'ai besoin de personne car je suis heureux(se) partout et tout le temps. C'est un chemin magnifique que de chercher à s'émanciper de l'amour des autres, que de ne plus avoir besoin de quelqu'un pour se sentir aimé, validé, complet. Pour les hommes et les femmes d'église ou pour les lamas bouddhistes, cela est facile d'y renoncer. Il n'est aucun sacrifice ! Ils ont trouver l'amour en eux, la confiance au monde, la beauté d'une fleur qui s'ouvre, toute l'abondance qu'ils ont autour d'eux : ils en ont prit conscience ! Ils ont trouver la capacité de s'émerveiller de tout. Ils respirent, prennent le temps de manger, de prier, de contempler, de s'inspirer, de lire, de cultiver. En chaque instant de leur existence, tout est déjà là pour eux, tout est parfait. Comment les "calmes lamas", qui ne parlent pas (car les bavardages inutiles sont des actes non vertueux à l'éveil) et méditent toute la journée, pourraient déclencher en quique ce soit un amour (au sens romantique) ? Leur si grande compassion est l'expression de leur réservoir affectif débordant. Ils n'ont nul besoin de parler fort / de conduire vite / de gagner beaucoup... Ils ne simulent pas une existence... Ils sont déjà complet. Et ils peuvent voir clair, par cet éveil, les souffrances de celles et ceux qui viennent leur demander de l'aide. Les trous, les manques, les illusions d'état. Et n'est donc nullement difficile pour elle(ux) de s'engager dans le célibat, ça en est même une évidence. Les personnes qui ne savent vivre sans quelqu'un auprès d'elles ressentent un si grand vide d'amour, elles sont malheureuses, elles dépendent de l'affection que l'autre peut leur apporter, elles ne sont pas libres ! Cela me rends triste de m'en rendre compte chez les gens que j'aime. Une fois l'amour universel trouvé, le célibat semble une évidence. C'est pourquoi, et vous allez certainement me trouver maladroite de le dire ainsi, je ne trouve pas cela étonnant de constater la présence de pédophiles dans la religion. En effet, c'est une forme d'amour réprehensible, donc si la personne qui en elle, a ce démon, peut trouver dans le monde : l'amour infini et l'abondance dont elle a besoin, cela lui permettra de ne plus souffrir. De plus la puissance d'un contrat, d'un engagement, d'une sensation d'appartenance à un groupe, rajoute une barrière aux déviances. Il y a néanmoins un point non négligeable à toute cette belle théorie. L'attirance. L'attirance physique, le désir d'un corps, ceci n'est pas facilement maîtrisable selon moi. Le lama silencieux et serein, qui pourtant ne fait pas de zèle, pourrait m'attirer par son apparence, son joli visage, ses traits fins et ses douces mains. Mais cela serait tout. Si je me vois comme complète et parfaite telle que je suis, je n'ai nul besoin de l'aimer. En revanche, je pense ne pas pouvoir contrôler mon attirance. Donc, que l'on assume et exprime de l'attirance est plutôt sain.

Dis moi que tu me désires, non que tu m'aimes. Je ne veux rien combler en toi, je veux me sentir libre, je veux que tu puisses me dire : "OK. Si tu meurs, je resterais joyeux, je resterais amour pour tous, car je n'ai nul besoin de toi pour vivre." Les hommes, souvent plus à l'aise en société, ont peut être une vision plus saine de l'attirance, c'est pourquoi peuvent-ils être plus "frontaux" dans leur approche ? Je défends l'idée que l'amour romantique est un produit de consommation, une croyance culturelle, qu'il est un obstacle à notre éclat, qu'il nous enfonce dans la médiocrité et nous bloque dans le développement de nos capacités. Il est une barrière à la connaissance de soi et sa grande popularité encourage son  recourt trop récurrent en cas de crise personnelle. Il est facile d'accès pour des personnes qui souffre des mêmes failles. Cela entraîne de la synergie au sein du couple qui ne fait progressait ni l'une, ni l'autre des parties. Ils apprennent à se complaire dans leurs défauts communs : "Tu as tes défauts, j'ai les miens, et si on apprenait à s'aimer avec". On le voit lorsque l'un deux décide de se sortir de son enfermement, décide d'instaurer une nouvelle habitude, de démarrer une thérapie ou d'accomplir quelque chose pour lui/elle même, l'autre est perdu et se sent menacé. Cela fait éclater le couple et enfin, les individus peuvent reprendre leur évolution ! Ou tout du moins, l'amour romantique  n'est pas indispensable à une longue vie d'épanouissement. A tous les hommes que j'ai aimé, j'espère d'une : n'avoir fait que vous désirer. Et de deux : ne plus avoir besoin de vous.

Cette article je l'ai écris le 20 décembre et le corrige aujourd'hui le premier janvier. Je vais y mettre un peu de nuance. Aujourd'hui j'observe autour de moi des personnalités du développement personnel ou des thérapeutes qui sont en couple. Il y a des personnes, qui ensemble, se tire vers le haut. Forme une équipe qui produit de nouvelles idées. Mais ce me semble être des personnes éclairées sur leur propre état, d'abord conscientes d'elles mêmes, réussissant l'exploit d'observer leurs pensées (E.Tolle). Qu'est-ce qui peut bien leur plaire en l'autre dans ce cas ? Peut être même que personne n'est vraiment sans faille... Qu'il n'y a pas de superwoman ou de superman totalement tranquillisés, insouciants et sereins. Et dans ce cas, d'où vient cette compensation ? Dans certains pays, Enfin bref... En clair, je vois bien qu'il n'y a aucune certitude.

Si vous partagez une nouvelle idée, un projet à votre partenaire; avez-vous peur qu'iel vous juge ?

Essayez-vous de changer votre partenaire depuis des années ?

Que ressentez-vous lorsque votre ami(e) annule un rdv ou vous refuse quelque chose ? Du rejet ? De l'abandon ? De l'injustice ? De la colère ? De l'incompréhension ?

Entretenez-vous de la honte ou des jugements à votre encontre ? D'où viennent-ils ? Comment ont-ils pris naissance ?

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